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Author: Edouard Elias
Edouard passe par une école de commerce, Sup de Co à Montpellier. Il arrête pour suivre la passion de la photographie à laquelle il est amené par la bande-dessinée et les documentaires et livres d'histoire qu'il consulte depuis très jeunes chez ses grand-parents. Durant cette période il lit le «100 photos pour la liberté de presse: Magnum» qui amènera l'achat de l'énorme livre Magnum, qui deviendra son livre de chevet. Il acquière son premier appareil en 2009, un Nikon D90.
Pour poursuivre cette passion il entre à l'école Condé (Nancy, 2011-2012) où il se confronte à tous les aspects de la photographie : mariage, sport, concert puis sa passion pour l'histoire couplée à la photo l'amène naturellement vers le photoreportage.
En 2012, plutôt que de faire un stage en entreprise, il part en Turquie et produit un travail sur les réfugiés syriens qui bascule sur un reportage à Alep pendant le conflit. Seul, non commissionné, pendant un mois, il apprends le métier de photoreporter. Juste avant de partir, il rencontre Luca Catalano Gonzaga qui lui fait découvrir le travail de Alex Webb et l'hyperfocale. Il revient en France et fait des photos d'identité dans un magasin Fox. Ses premières publications apparaissent dans le Sunday Times, Der Spiegel, Paris-Match sur la Syrie et il est sélectionné au World Press Photo Master Class.
En 2013 il retourne couvrir le conflit syrien puis part en Birmanie pour un travail sur les hôpitaux et l'épidémie de SIDA. En 2015, ces photos sont publiées, accompagnées d'une interview dans le magazine Photo Analogies #2 de l'association Bricolages Ondulatoires & Particulaires, c'est un travail en argentique, au Leica M6.
En effet, en 2014 il tombe amoureux du système M de Leica. Il effectue son premier reportage commissionné avec un appareil télémétrique qui correspond plus à sa vision de la photographie : la Légion Étrangère en Centre-Afrique. Ce sera son premier reportage après sa détention en Syrie. Ce travail sera publié dans l'Obs et recevra le prix Remi Ochlik (VISA pour L'Image 2015), ainsi que le prix du ministère de la défense. Les photos sont acquises par le Musée National des Invalides à Paris. Elles sont exposées au pont du Gard où il fait la rencontre marquante de Koudelka.
Il continue a produire des reportages commissionnés pour Paris-Match (Ministre de la défense, sur le porte-avion Charles de Gaulle...), VSD (viol comme arme de guerre dans le Kivu au Congo), le Monde (Tchad et Cameroun, Boko-Haram), le Figaro Magazine (Chine), Polka (Bartabas)... des workshops à Metz. En parallèle L'Obs publie un reportage plus personnel qui poursuit le travail sur les légionnaires et durant lequel il effectue un mois en immersion dans leur camp d’entraînement à Nîmes.
En 2016, il cherche à sortir du journalisme de news pur pour entamer des travaux plus longs et se tourner vers les documentaires humanistes. Il souhaite aussi utiliser des formats différents (moyen format, travail à la chambre ou au 6x12) et renoue avec son intérêt tout particulier pour les travaux argentiques en devenant membre de l'association Bricolages Ondulatoires & Particulaires.